Fanfare Ouvrière "Le Progrès" - La Bouverie

Cette fanfare a été fondée en 1894 au salon Chauchez, Rue Apollon. Son but initial était de donner une culture musicale et un peu de divertissement aux travailleurs du village face au dures conditions de travail des mineurs. Dirigé par Léon Dupont, cette société donnait des cours de solfège. Leur première sortie a eu lieu le 18 février 1865.

En 1897, elle change de salon et s’installe au salon « Boti » au Champ Perdu, le local de l’Union Chorale. Peu de temps après, la fanfare est réduite de moitié à la suite d’une scission.

Dès le départ, la famille Wuillot s’investit dans cette société avec Laurent Wuillot (père) qui devient directeur en 1898. Sous son impulsion, la fanfare devient l’une des plus importantes de la région. Le local se situe à ce moment-là à la Maison du Peuple de La Bouverie. 

En 1899, la fanfare remporte le concours de Saint-Quentin en 1ère division. Leur répertoire était constitué entre autres de : « Obéron » de Weber, « Le vaisseau fantôme » de Wagner ou encore « Les noces de Figaro » de Mozart. 

En 1920, Fernand Wuillot (fils), professeur à l’académie, succède à son père. En 1950, survient une seconde scission. La fanfare résistera encore jusqu’en 1968 où elle cesse toute activité.