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La Royale Harmonie Intégrale - La Bouverie

Elle a été fondée en 1855 sous l’impulsion d’Antoine André, à la fois trésorier et membre du conseil d’administration puis répétiteur de solfège. Le local de l’Harmonie de La Bouverie se situait à la salle « Concordia », rue Léopold.

Parmi les musiciens figuraient : Désiré André, clarinettiste ; Louis André, trombone ; Emmanuel Bellet, Désiré Stoquart et Modeste Havaux.

La société a remporté de nombreux concours : en 1864, le 1er prix en 3ème division au concours d’Arras, direction Pire ; en 1869, 2ème prix en 2ème division au concours de Douai, direction Muldermans ; en 1882, le 1er prix en 1ère division et le 1er prix d’Honneur international au concours Saint-Quentin, direction Van Remoortel ; en 1895, le 1er prix en division d’Honneur au concours de Dinant, direction L.J. Baudonck.

En 1905, année de leur cinquantenaire, des manifestations mémorables ont marqué le nouvel essor de la société vers une fructueuse destinée, avec l’aide d’un nouveau groupement de jeunes appelé « Cercle des Jeunes Gens de l’Harmonie ».

Dirigé par Joseph Jospin, l’orchestre met à l’étude la 1ère symphonie de Beethoven, des parties de la symphonie fantastique de Berlioz et les ouvertures de Weber.

En 1919, Alfred Mahy reprend la direction et l’Harmonie interprète pour la première fois dans la région « 1812 – ouverture solennelle » de Tchaïkowsky, l’« Ouverture des Maîtres Chanteurs » de R. Wagner, la « Symphonie Fantastique » en entier de Berlioz…

René De Ceuninck va conduire l’orchestre entre 1924 et 1939. Lors du 75ème anniversaire de l’Harmonie, en 1930, elle interprète la 9ème symphonie de Beethoven. C’était la première fois que ce chef d’œuvre était interprété par un orchestre amateur encadré d’une chorale mixte de la commune comprenant plus de 250 exécutants. C’est aussi cette année-là que Sa Majesté le Roi autorise l’orchestre à porter le titre de Société Royale.

En 1931, l’orchestre du type militaire ancien se transforme en Royal Orchestre d’Harmonie Intégrale, ce changement de style signifiait que l’on recourait :

o   Au quatuor complet de clarinettes pour remplacer le quatuor à cordes de la symphonie ;

o   Les clarinettes sopranos et ténors remplaçaient les violons ;

o   Les clarinettes altos remplaçaient les violons altos ;

o   Les clarinettes basses et contrebasses remplaçaient les violoncelles et les contrebasses à cordes. 

o   Le tout était renforcé d’un quatuor de saxophones et de plusieurs contrebasses à cordes.

De 1945 à 1949, la direction revient à Max Jospin avant d’être remplacé par Fernand Carion en 1949. Il dirige l’Harmonie lors de nombreuses manifestations, notamment le concert lors de la Joyeuse Entrée de Sa Majesté le Roi Baudoin le 17 mai 1953 et la nouvelle exécution de la 9ème Symphonie de Beethoven avec chœurs mixtes à la Maison du Peuple de La Bouverie en présence de Sa Majesté la Reine Elisabeth, le 5 mai 1955 lors du centenaire de la société.

Le 26 avril 1961, Charles Steyaert s’installe à la direction. Il dècede le 11 octobre de cette même année des suites d’une opération chirurgicale. De 1962 à 1966, Georges Trine lui succède.

En 1967, sous la direction de Jean Schmidt, Chef d’orchestre au Théâtre Royal de Mons, l’Harmonie donne leur concert annuel.

Le 7 avril 1968, l’Assemblée Générale décide de mettre fin aux activités de l’orchestre. Le Président, Max Jospin, tentera de maintenir une certaine activité mais il abandonnera en 1972.