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La Royale Lyrique - La Bouverie

La société lyrique a été créée en 1861. Sous la présidence de M. Bouchez, ce groupe appelle à sa direction M. Modeste Havaux, un amateur dévoué. Leur local se situait à la Maison du Peuple de La Bouverie.

Se succèdent ensuite à la direction : Messieurs Vangoor, Michel et Joseph Dufrane, où la chorale va se faire apprécier d’une façon spéciale, puis par Messieurs Duysbourg, Quintens, Bouchez, André, Lemoine et enfin M. Henri Carpay, en 1897, qui va permettre à la société de prendre un véritable élan.

En effet, 156 exécutants se réunissent et travaillent d’arrache-pied pour participer au grand concours international d’Honneur de Maastricht, le 14 juillet 1901. Après avoir remporté le 1er prix, le Roi accorde le titre de Royale à la société lyrique.

En 1906, elle participe au concours international d’Honneur de Tourcoing où elle doit présenter 5 chœurs, ce qui nécessite un travail opiniâtre et ardu. Néanmoins, le jury lui décerne le 1er prix, faisant de la Royale Lyrique l’une des meilleures sociétés du pays.

En 1912, M. Ovide Dieu reprend la présidence de la chorale à la suite du décès de M. André. Il sera remplacé quelques années plus tard par M. Jenart.

À la mort de M. Carpay en 1921, M. Maurice Weynandt lui succède avant d’être remplacé par M. José Dethier un an après. Il va diriger énergiquement la chorale et lui permettre de maintenir sa renommée jusqu’en 1927 où il démissionne.

M. J-F. Malherbe, professeur de voix et d’art choral au Conservatoire Royal de Liège, reprend la direction et va mettre au point l’étude d’une nouvelle œuvre chaque année, formant un répertoire très apprécié où l’on retrouve les œuvres suivantes : « Carnaval de Rome » d’Ambroise Thomas, « Le Rêve » de Léon Dubois, « L’heure Promise » d’Albert Dupuis…

Dirigée par M. Malherbe, président d’honneur de l’Union Belge des chefs de chant, et de M. Devogelaere, directeur-adjoint, la chorale obtient un succès qui ne se dément pas. En 1930, elle participe aux fêtes organisées pour le centenaire de la Belgique et en 1934, elle interprète « Germinal » avec d’autres chorales du Borinage au Palais des Sports de Paris sous le nom de « Gueules Noires ».

En janvier 1936, M. Dufrane devient président jusqu’en 1953. En 1954, M. Malherbe est remplacé par M. Georges Veys, 1er prix de chant au Conservatoire Royal de Bruxelles.

La consécration de la Royale Lyrique arrive en 1958 lorsqu’un festival-concours est organisé par le Hainaut et qu’elle se classe 1ère avec 90% des points.

En 1976, la Royale Lyrique a l'honneur de chanter à Mons lors de la venue de Leurs Majestés le Roi Baudouin et la Reine Fabiola. Ce concert est le dernier dirigé par M. Veys, puisqu'il décide de prendre sa retraite. Malheureusement, il décède peu de temps après. L'intérim est assuré par le sous-chef, Raoul Deladrier, jusqu'à l'arrivée d'André Willard, un jeune chanteur régional.

La Royale Lyrique devient une chorale mixte en 1983, augmentant ainsi la qualité et la quantité du registre de voix et permettant d'avoir un répertoire plus varié et plus moderne.

En 1989, le ténor de renom et répétiteur, Raoul Deladrier, disparaît. M. Masy prend la relève avant d'être remplacé par Mme Masy-Vandenbempt. La chorale évolue de façon dynamique et, sous l'impulsion de son chef, donne une série de concerts de Noël qui la mène à Liège et surtout à Losheim, à Krippana, pour la quatrième fois. En 1996, ce concert est diffusé par la télévision allemande ZDF. Cette année-là, la Royale Lyrique célèbre ses 20 ans de direction d'André Willard. En 1999, elle donne son concert annuel le 28 février à la Maison du Peuple de La Bouverie.

En 2002, faute de ténors valables et de bénévoles, le comité et le directeur musical ont dû se résoudre à arrêter définitivement l'activité de la chorale.