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La Fraternité

La chorale a été créée en 1903 à l’initiative de Désiré Maroille et quelques-uns de ses amis : Emile Michel (surnommé « El loss Michel », désigné président de la société), Auguste Toubeau, Firmin Piérard, Emmanuel André et Joseph Busieau. Auguste Auquier, musicologue réputé, devient le premier directeur. Le local de la société se situe à la Maison du Peuple de Frameries.

Dès 1905, la chorale participe au concours international de chant choral à Pantin et remporte le 1er prix en 2ème division. Elle compte 150 chanteurs qui sont majoritairement des ouvriers mineurs qui devaient répéter le dimanche après-midi vu les longues journées de travail qu’ils devaient effectuer en semaine (ils descendaient à la mine à 4 heures du matin et rentraient chez eux tard dans la soirée).

Clotaire Louys succède à Auguste Auquier à la direction et François Leroy est appelé à la présidence. Sous son impulsion, la chorale connaît la prospérité.

En 1912, Jules Dufrane remplace M. Louys et y reste directeur jusqu’à sa mort en 1940. La Fraternité va remporter des succès au concours de Bagnolet (Paris) en 1923, en division d’Honneur et au concours de Reims en 1935, en catégorie Excellence (à l’époque les choristes étaient au nombre de 175). En 1938, elle remporte un nouveau trophée au tournoi provincial.

Entre-temps, François Leroy démissionne de son poste de président afin de prendre sa retraite. Achille Liénard, ancien secrétaire communal de Frameries, reprend le poste.

En 1944, Edgard Broquet arrive à la direction et la société s’associe avec la troupe du Théâtre Royal de Mons pour interpréter divers opéras (Faust, Hérodiade…). Leur plus grand succès reste leur contribution, avec la troupe de l’Opéra de Wallonie, à l’occasion de sa constitution, à la création en français de l’opéra « Nabucco » de Verdi.

A partir de 1960, tout en gardant ses propres activités, la chorale participe à l’exécution d’œuvres diverses (sélections d’opéras, concerti pour piano, …) avec la Fanfare Ouvrière « L’Avenir », sous la direction de Maître Edgard Doneux. Ce musicien précoce et professeur talentueux va mettre son prestige international au service de la fanfare jusqu’à son décès à la suite d’une chute à son domicile en 1984.

En 1973, le chef-adjoint des chœurs de la RTBF, Armand Metz va diriger la chorale jusqu’à sa mort inopinée. Il va collaborer avec Edgard Broquet pour mettre au point des œuvres à exécuter pour la chorale. Malheureusement, M. Metz décède peu de temps après et la relève est assurée par Edmond Lhote.

En 1984, Willy de Cart va succéder à Edgard Doneux au poste de directeur artistique. Sous son impulsion, la fanfare va accéder aux plus grands honneurs notamment en se produisant à Forest National le 30 avril 1988 à l’occasion du 100ème anniversaire du POB/PS ainsi que lors d’un hommage à Henry Storck au Théâtre de la Monnaie.

De 1989 à 2001, Roger Verstraeten, ancien élève de Willy de Cart, va le remplacer, disparu tragiquement dans un accident de voiture. 2001 voit aussi la fin de la fanfare « L’Avenir ». En 2002, un ancien de la fanfare, Stéphane Mairesse, va se grouper avec 7 autres ex-membres et quelques amis pour reformer une société. Jean Ramaut, un autre ancien membre de la fanfare et Marie-Luce Cardinal, président de cette nouvelle phalange vont la baptiser « L’Orchestre de L’avenir ». Ils vont organiser en 2003 un festival d’orchestres puis en 2005, un concert en hommage à Jacques Brel, mais en 2006, l’orchestre se dissout des suites de la défection de  certains membres et le manque d’assiduité des autres.